http://1000autres.org/

1000autres.org
En septembre 2018, la plateforme a rendu publique une liste d’un millier de personnes enlevées à Alger en 1957 par l’armée française.
Durant la grande répression d’Alger, dite « Bataille d’Alger », de janvier à l’automne 1957, des milliers d’Algérois ont en effet été pris par les parachutistes français, beaucoup ont été détenus en des lieux inconnus de leurs proches et torturés. Un grand nombre d’entre eux ont été assassinés et leurs familles continuent aujourd’hui de rechercher la vérité sur la disparition d’un ou une proche.
La mise en ligne de cette liste a été accompagnée d’un appel à témoignage qui a d’ores et déjà permis principalement de confirmer que plusieurs dizaines de ces personnes ont définitivement disparu ; des familles ont aussi ajouté d’autres noms au fichier de départ.
La création du site 1000autres.org est donc d’abord une tentative de rompre avec cet anonymat dans lequel la répression coloniale a tenu ses victimes, en les identifiant publiquement. C’est aussi une collecte de témoignages qui donne à voir une histoire de la « bataille d’Alger » telle qu’elle fut vécue par les disparus et leurs proches.

https://finds.org.uk

Portable Antiquities Scheme.
Pilotée par le British Museum et le Musée national du pays de Galles Amgueddfa Cymru, cette plateforme a été créée afin d’encourager l’enregistrement d’objets archéologiques découverts par des citoyens en Angleterre et au Pays de Galles. Chaque année, des milliers d’objets archéologiques sont découverts, et parmi ceux-ci, nombreux sont ceux découverts par des utilisateurs de détecteurs de métaux, mais aussi en marchant, en jardinant ou en travaillant. Les découvertes enregistrées sur the Scheme aident à la progression de la connaissance historique et archéologique de l’Angleterre et du Pays de Galles.

wikicaserne.fr ou villesdegarnison.fr?

Cette plate-forme collaborative indexerait les lieux de garnison des unités des forces armées françaises dans l’Histoire. Le site permettrait une recherche par unité/bâtiment ou par commune – avec la possibilité d’ajouter des filtres historiques (siècle, « avant/après », etc.) et locaux (mégarégion actuelle, « pays » d’Ancien Régime, etc.). Le moteur de recherche interne serait complété par un logiciel de cartographie. Un code couleur distinguerait les garnisons passées et présentes, les unités subsistantes et disparues.
Les collaborateurs saisiraient les régiments encasernés au présent ou dans le passé dans leur commune.
L’outil serait utile aux étudiants modernistes et contemporanéistes ainsi qu’aux chercheurs en histoire militaire et en histoire municipale / micro-histoire. Il servirait aussi les collectivités préparant des parrainages, jumelages et partenariats ainsi que les conservateurs de musée militaire et les services culturels déconcentrés.
Un partenariat pourrait être proposé au Service historique de la Défense (SHD) ainsi qu’à l’association des Villes marraines (AVM) pour réaliser ce projet.