Communication données lors du colloque du CTHS, 4-7 mai 2021
Marta Severo, Dicen-IDF et Benjamin Barbier, Dicen-IDF
Ces dernières années, le développement des technologies numériques a donné un nouvel essor à la figure de l’amateur. Le web, d’abord avec les blogs et ensuite avec les réseaux sociaux et les plateformes contributives, a offert de nouveaux espaces dans lesquels le passionné peut trouver un terrain ouvert où il peut s’exprimer et obtenir une reconnaissance aux côtés de l’expert officiellement chargé de la construction de la connaissance. Cette communication vise à approfondir le cas des « plateformes contributives culturelles », c’est-à-dire tout dispositif numérique qui permet à des amateurs, ou plus généralement à des citoyens, de contribuer à la construction de savoirs liés à des objets culturels en interaction avec une institution culturelle (archives, bibliothèques, musées, théâtres, etc.). Ces plateformes peuvent être interprétées en tant que collections virtuelles « multi-espace », à cheval entre sites institutionnels et médias sociaux, qui agrègent différents types d’objets (photos, audio, etc.) et qui fédèrent différents acteurs (professionnels, bénévoles, associatifs, etc.). Le cas des communautés de généalogistes sera approfondi.