Présentation
Au cours des dernières décennies, la participation citoyenne a fortement augmenté à l’échelle mondiale dans des domaines aussi différents que la politique, l’économie, les médias et les sciences. De la démocratie participative à l’économie collaborative, du crowdsourcing à la Civic Tech, ces nouvelles formes d’organisation politique, économique et technologique, tout en se heurtant à des mouvements contraires, sont en train de changer la société. Les technologies numériques ont favorisé cette tendance en offrant de nouvelles possibilités d’expression et d’organisation et en fonctionnant comme levier d’innovation dans différents secteurs. Par ailleurs, la diffusion de la culture du numérique, au-delà des outils en tant que tels, a porté à l’affirmation d’un tournant expressiviste qui insiste sur l’empowerment des citoyens rendu possible par les technologies numériques et sur l’expression créative de l’émancipation individuelle. Dans ce contexte de la “participation partout”, le monde de la culture a été également confronté à ce phénomène de transformations et d’évolutions rapides basées sur le participatif. Citons par exemple l’organisation d’un Grand Débat Culture en parallèle du Grand Débat National qui semblait avoir oublié les enjeux émergents liés à l’ouverture participative de ce secteur.
Le web, d’abord avec les blogs et les autres outils web 2.0 puis avec les réseaux sociaux et les plateformes collaboratives, a permis aux pro-amateurs de pouvoir partager et diffuser leurs connaissances au plus grand nombre dans de nouveaux espaces reposant essentiellement sur la culture de l’ouverture et des biens communs, qui pourraient sembler plus propice à la démocratie. Non seulement les musiciens, les artistes, les écrivains amateurs peuvent diffuser leurs œuvres à travers des plateformes comme SoundCloud ou Wattpad, mais également les cinéphiles, les fans de séries ou les passionnés d’art et de patrimoine peuvent faire sentir leur voix sur des plateformes comme SensCritique, FanFiction ou sur des pages Facebook dédiées (voir le n° 153, de Réseaux « Passionnés, fans et amateurs », 2009). Aujourd’hui plus que jamais, ces plateformes contributives (qu’elles soient institutionnelles, commerciales ou associatives) s’inscrivent comme vecteurs de nouvelles formes d’engagements, de partage et de diffusion des savoirs et des mémoires dans le domaine de la culture et en même temps ouvrent au risque d’exploitation et d’ubérisation des productions intellectuelles.
Face à cette nouvelle donne, les institutions culturelles ont porté un intérêt croissant à la création de démarches participatives et au rôle que pourrait jouer le numérique dans leurs activités de médiation et valorisation. À ce titre, nous pouvons citer le rapport Chevrefils-Desbiolles (2012) qui décrit « les mutations profondes que connaissent, avec l’essor de la culture numérique et de l’Internet, les conditions d’accès à la culture, mais aussi les pratiques artistiques et culturelles notamment des amateurs ». De même, les journées professionnelles organisées par le ministère de la Culture en 2017 ont été totalement dédiées à la participation. En même temps, le ministère a défini la « recherche culturelle participative » en tant que priorité dans sa stratégie de recherche (2017-2021). La préoccupation des institutions culturelles est, non seulement de mieux comprendre ces phénomènes de construction participative de savoirs, mais surtout d’orienter l’énergie et l’enthousiasme des citoyens vers l’enceinte des musées, archives, bibliothèques, théâtres, etc.
En résumé, les pratiques culturelles des individus sur les temps du hors travail ou du loisir, de manière individuelle ou en communautés d’appartenances, seraient modifiées et transformées à travers le numérique les positionnant dans de nouvelles pratiques de contributions en ligne et allant même jusqu’à rivaliser avec les connaissances des experts et leurs légitimités de connaissances. Pour identifier ces tensions entre d’un côté un phénomène en plein essor dans le domaine de la culture, et des institutions qui souhaitent porter un intérêt croissant aux démarches participatives, nous organisons un colloque qui ambitionne d’interroger les cadres théoriques, empiriques et politiques de la fabrique de la participation culturelle. Ce colloque vise donc à questionner plusieurs spécificités de ce phénomène sous différents angles, mais aussi à approfondir les enjeux démocratiques liés à la diffusion de projets numériques de participation culturelle. Une attention particulière sera portée au phénomène émergent des plateformes culturelles contributives (institutionnelles ou commerciales) qui sont en train de s’imposer comme outil de prédilection de création, de documentation et de valorisation d’objets culturels.
Thématiques
Ce colloque, organisé par l’EA Dicen-IDF, qui s’inscrit dans la continuité du projet ANR COLLABORA, des travaux de la COMUE Université Paris Lumières, du Labex Les Passés dans le Présent et de l’EUR ArTeC, s’organisera autour de cinq axes principaux de réflexion.
1. Les acteurs de la contribution en ligne
Cet axe propose de mettre en discussion les différents acteurs de la contribution en ligne comme les amateurs (bénévoles, généalogistes, fans, passionnés, etc.) et les institutions publiques et privées du patrimoine et de la culture, ainsi que les associations qui s’inscrivent dans de nouvelles dynamiques à la fois sociales et culturelles et qui apparaissent dans les discours accompagnateurs. Par ailleurs, il sera intéressant d’approfondir les interactions avec les acteurs commerciaux de la participation culturelle qui ont lancé des plateformes qui vont concurrencer les initiatives institutionnelles. Quels sont les motivations et intérêts de ces acteurs ? Quels sont les modèles économiques en jeu ? Quelles sont les interactions et les nouvelles configurations sociales et organisationnelles que les projets contributifs génèrent entre ces acteurs ? Cet axe vise à interroger comment les différents acteurs participent aux dynamiques de conception ainsi qu’à celles de réception de ces plateformes.
2. Enjeux politiques et angles morts de la participation numérique
Cet axe vise à approfondir les différentes formes de participation citoyenne et d’innovation démocratique dans le domaine de la culture, notamment en lien avec l’emploi des technologies numériques. Les travaux pourront examiner les défis soulevés par les nouveaux modèles d’engagement des acteurs de la société civile en se concentrant sur le développement de questions éthiques et juridiques, telles que: les politiques de gestion de données produites sur ces plateformes face à de nouvelles obligations sociétales (science ouverte, RGPD, etc.) ; le travail numérique et le droit d’auteur; l’intégration des résultats des processus participatifs dans l’élaboration des politiques; la mise en place d’un système d’évaluation de la participation et des connaissances collaboratives. Sont également attendus des travaux qui associent des considérations sur les protocoles documentaires, les politiques d’éditorialisation et l’infrastructure technologique avec l’analyse des politiques et des pratiques de collaboration. Dans ce cadre, il sera intéressant d’interroger les angles morts de la participation en ligne générés par le décalage entre impératifs technologiques (interopérabilité, normalisation, accès et pérennité de données) et les besoins expressifs et émotionnels des acteurs sociaux (droit à l’oubli et au secret, zones d’opacités, dynamiques de résistance, etc.).
3. Connaissance et reconnaissance
Cet axe de réflexion porte sur les nouveaux modes de connaissance (de l’objet, de soi, des autres) et de production des savoirs qui s’engendrent au sein des dispositifs participatifs en ligne. L’observation des pratiques de participation numérique dans la spécificité du secteur culturel nous permet, en effet, de nous poser des questions d’ordre épistémologique. Cet axe propose alors deux approches. D’une part, il vise à approfondir les enjeux scientifiques liés au mouvement émergent des recherches culturelles participatives et à évaluer la valeur scientifique des connaissance produites dans ces contextes. D’autre part, il interroge les procédés de reconnaissance et d’autorité propres aux communautés. Sur cette question, les procédés liés au design et aux dynamiques de conception de la plateforme sont les bienvenues. Les travaux portant sur les modalités d’accès aux connaissances produites en participation et à leur conservation pérenne trouveront également place dans cet axe.
4. Mémoires collectives et patrimoines partagés
Cet axe vise à interroger les processus de construction patrimoniale et mémorielle médiés par des dispositifs numériques. Il regroupe toutes les études sur les pratiques de construction, d’appropriation, de médiation et d’éditorialisation du patrimoine culturel et mémoriel impliquant une approche collective ou participative. Il vise à construire une vision réflexive en adoptant des positions telles que celle adoptée par les études critiques sur le patrimoine. D’un côté, des travaux pourront se concentrer sur la fabrique de la participation culturelle selon une perspective historique, en étudiant la production participative de connaissances que l’on peut trouver dans les sociétés occidentales et orientales, anciennes et modernes, dans le domaine de la culture. D’un autre côté, des travaux pourront approfondir les nouvelles politiques mémorielles dans lesquelles le citoyen devient contributeur actif et les mémoires récoltées sur une plateforme deviennent des ressources potentielles pour l’avenir. Enfin, des communications pourront se concentrer également sur la diffusion de plateformes contributives dans les archives et sur leur impact sur les politiques de documentation et de diffusions des mémoires citoyennes.
5. Défis de la plateformisation
Cet axe repose davantage sur une représentation macroscopique en insistant sur plusieurs points. Il s’agira d’approfondir le phénomène de la plateformisation dans le domaine de la culture en posant l’accent sur les formes de rationalisation des pratiques et sur la pression du modèle économique, qui en découlent. De même, l’axe interrogera les particularités juridiques autour des questions des acteurs des plateformes : article de loi, contrats de travail, réglementations spéciales destinées à encadrer les acteurs de plateformes. Enfin, dans ce cadre, il serait intéressant de se pencher sur le statut du travailleur des plateformes qu’elles soient ou non institutionnelles : le statut des contributeurs du domaine culturel rencontre-t-il les dynamiques de digital labor ? Quels nouveaux équilibres s’élaborent entre les métiers traditionnels de la culture (médiation, critique, édition…) et les rôles des contributeurs dans les modèles participatifs ? Quelle est la place des contenus produits dans le modèle économique des plateformes ?
Bibliographie
Allard L. (1999). « L’amateur : une figure de la modernité esthétique », Communications, 68, 9-31.
Allard L., Blondeau O., (2007). 2.0. Cultures numériques, Cultures expressives, numéro de la revue Médiamorphoses, 21.
Arnaud L. (2018). Agir par la culture. Acteurs, enjeux et mutations des mouvements culturels, Toulouse, Editions de l’Attribut.
Badouard, R., Mabi, C. & Monnoyer-Smith, L. (2016). Le débat et ses arènes: À propos de la matérialité des espaces de discussion. Questions de communication, 30(2), 7-23.
Barbe, L., Merzeau L., Schafer V. (2015). Wikipédia, objet scientifique non identifié, Nanterre, Presses universitaires de Paris Ouest.
Beaudouin V., Chevallier P., Maurel L. (2019). Le web français de la Grande Guerre. Réseaux amateurs et institutionnels, Nanterre, Presses de l’Université Paris Nanterre.
Beaudouin V. et Pasquier D. (2014). « Organisation et hiérarchisation des mondes de la critique amateur cinéphile », Réseaux, 2014, vol. 32, n° 183, p. 123-160.
Benkler Y., The Wealth of Networks, Yale, Yale University Press, 2006.
Blondiaux, L., Fourniau, J. & Mabi, C. (2016). « Introduction. Chercheurs et acteurs de la participation : liaisons dangereuses ou collaborations fécondes ? ». Participations, vol. 16, ° 3.
Bonaccorsi J. et Croissant V. (2017). « L’énonciation culturelle vidée de l’institution ? Qualifier les figurations de l’autorité dans des sites web contributifs », Communication & langages, p. 67-82.
Bourdieu P. (1992). Les règles de l’art, Paris, Le Seuil.
Bourdieu P. et al (1965). Un art moyen. Essai sur les usages sociaux de la photographie, Paris, Minuit.
Boure R. et Lefebvre M. (2015). « Entre science légitime et science amateur : le devenir trivial d’une information scientifique sur Internet », Les enjeux de l’information et de la communication, n°16, p. 143-152.
Broudoux E. (2018). « Écrilecture : la littératie informationnelle à la croisée de l’offre et des services des intermédiaires », Revue française des sciences de l’information et de la communication, 15.
Bullich V., Schmitt, L., (2019). « Les industries culturelles à la conquête des plateformes ? », tic&société, 13(1-2), p.1-12.
Callon, M., Lascoumes, P., Barthe, Y. (2001). Agir dans un monde incertain, Paris, Seuil.
Candel, E. (2007). Autoriser une pratique, légitimer une écriture, composer une culture : les conditions de possibilité d’une critique littéraire participative sur internet : étude éditoriale de six sites amateurs, Thèse de doctorat.
Cardon, D. (2019). Culture numérique. Presses de Sciences Po.
Cardon, D. (2010). La démocratie Internet : promesses et limites, Paris, Editions du Seuil.
Cardon D. et Casilli A. (2015). Qu’est-ce que le digital labor?, Paris, Editions de l’INA.
Casilli A. (2019). En attendant les robots. Enquête sur le travail du clic, Paris, Editions du Seuil.
Certeau (De) M. (1980). L’invention du quotidien, Arts de faire, Paris, UGE.
Chevrefils-Desbiolles, A. (2012). L’amateur dans le domaine des arts plastiques : nouvelles pratiques à l’heure du web 2.0, Rapport pour le ministère de la Culture.
Chupin, L. (2017). Enjeux communicationnels de la conception de dispositifs de médiation documentaire augmentée pour les herbiers numérisés, thèse en sciences de l’information et de la communication, sous la direction de Manuel Zacklad, soutenue le 1er décembre 2017.
Citton, Y. (2017). Médiarchie, Paris, Editions du Seuil.
Croissant, V. (2019). L’avis des autres. Prescription et recommandation culturelles à l’ère numérique, Editions des archives contemporaines.
Donnat, O. (2011). « Pratiques culturelles, 1973-2008 Dynamiques générationnelles et pesanteurs sociales. Culture Études », Politiques Publiques et Régulation, 7(7).
Flichy, P. (2010). Le sacre de l’amateur, Paris, Seuil.
Guichard, C. (2013). Les amateurs d’art à Paris au XVIIIe siècle, Paris, Editions Champ Vallon.
Haklay, M. (2015). Citizen science and policy: A European perspective, Washington D.C., The Woodrow Wilson Center/Commons Lab.
Hennion, A. (1993). La passion musicale. Une sociologie de la médiation, Paris, Edition Métalié.
Hennion A. (2005). « D’une sociologie de l’amateur à une pragmatique de l’attachement », dans Mervantroux M.-M., Le théâtre des amateurs. Un théâtre de société(s). Actes du colloque international, septembre 2004, Rennes, Théâtres en Bretagne, ADEC-Maison du théâtre amateur, p.127-132.
Houllier, F., & Merilhou-Goudard, J. B. (2016). Les sciences participatives en France: Etats des lieux, bonnes pratiques et recommandations. http://www.sciences-participatives.com/Rapport
Irwin, A. (1995). Citizen science: A study of people, expertise and sustainable development. London: Routledge.
Istasse, M. (2017). Facebook et les amateurs de patrimoine: Participation, engagement et démocratie. Réseaux, 206,(6), 193-218.
Jenkins H. (2006) Convergence Culture: Where Old and New Media Collide, New York, New York University Press.
Jenkins, H., Ito, M., & Boyd, D. (2017). Culture participative. Caen, C&F éditions.
Leadbeater, C. Millet, P. (2004), The Pro-Am Revolution: How Enthousiasts are changing our Economy and Society, Londres, Demos.
Leclerc O. (2017), Savants, artistes, citoyens : tous créateurs ?, Québec, Science et bien commun.
Lessig L., Free culture: how big media uses technology and the law to lock down culture and control creativity, New York, Penguin Press, 2004
Moirez, P. (2012). « Archives participatives », Bibliothèques 2.0 à l’heure des médias sociaux. Éditions du Cercle de la librairie, p. 87–197.
Monnoyer-Smith, L. (2011). La participation en ligne, révélateur d’une évolution des pratiques politiques ?. Participations, 1(1), 156-185. doi:10.3917/parti.001.0156.
Pasquier D., Beaudouin V., et Legon T. (2014), Moi, je lui donne 5/5. La critique amateur en ligne, Presse des Mines.
Pomian, K. (1987). Collectionneurs, amateurs et curieux: Paris, Venise: XVIe-XVIIIe siècle (p. 16). Paris: Gallimard.
Rebillard, F., Smyrnaios, N. (2019). « Quelle «plateformisation» de l’information? Collusion socioéconomique et dilution éditoriale entre les entreprises médiatiques et les infomédiaires de l’Internet », tic&société, 13(1-2), 247-293.
Ridge M. (2014), Crowdsourcing of cultural heritage, Surrey, Ashgate.
Rojon S. (2015) « Images numériques et pratiques amateurs dans la révélation des friches industrielles : un phénomène de connectivité patrimoniale », Études de communication, 45, 15-34.
Scopsi, C. et Besson, R, (2016) « La médiation des mémoires en ligne », Les Cahiers du Numérique, 12(3).
Scopsi, C. (2017). Les entretiens de mémoire filmés par des amateurs : L’amateur en histoire à la lumière de l’amateur en cinéma. L’amateur en cinéma. Un autre paradigme. Histoire, esthétique, marges et institutions, Turquety, B., Vignaux, V.(dir.), 315‑333.
Severo M. (2018). Plateformes contributives patrimoniales : entre institution et amateur. Mémoire original en vue de l’habilitation à diriger des recherches en Sciences de l’Information et de la Communication. Université de Lille.
Severo M. et Cachat S. (2016). Patrimoine culturel immatériel et numérique, Paris, L’Harmattan.
Star, S. L., et Griesemer, J. R. (1989). « Institutional ecology,translations’ and boundary objects: Amateurs and professionals in Berkeley’s Museum of Vertebrate Zoology , 1907-39 ». Social studies of science, 19(3), p. 387-420.
Stiegler B. (2014). Digital studies: organologie des savoirs et technologies de la connaissance, Paris, Fyp Editions.
Stiegler, B. (2009). « Technologies culturelles et économie de la contribution », Culture et recherche, 121, 30-31.
Tardy, C. et Renaud L. (2015). Pratiques d’espace. Les médiations des patrimoines vers la culture numérique ?, Etudes de Communication, 45.
Thuillas O., Wiart, L., (2019). « Plateformes alternatives et coopération d’acteurs : quels modèles d’accès aux contenus culturels ? », tic&société, 13(1-2) , p. 13-41.
Trant J. (2008). « Tagging, Folksonomy and Art Museums: Early Experiments and Ongoing Research ». Journal of Digital Information, 10, 1.
Vidal, G. (2010). « Les musées et le Web 2.0 : approche méthodologique pour l’analyse des usages », dans F. Millerand ; S. Proulx et J. Rueff, Web Social, mutations de la communication, Québec : Presses universitaires du Québec, 145–158.
Wiggins, A., & Crowston, K. (2011). « From conservation to crowdsourcing: A typology of citizen science », In System Sciences (HICSS), 2011 44th Hawaii international conference on, p. 1-10.
Zacklad, M. (2015). « Régimes de coopération dans les comportements collectifs médiatisés. Communication organisationnelle », management et numérique. « Passionnés, fans et amateurs », Réseaux, n153, 2009, La Découverte
Conseil scientifique
Romain Badouard, CARISM, Université Paris 2 Panthéon-Assas
Lionel Barbe, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Valérie Beaudouin, SES, ParisTech Télécom
Evelyne Broudoux, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Nathalie Casemajor, Centre Urbanisation Culture Société, INRS, Montréal
Lisa Chupin, DICEN-idf, Université Paris Descartes
Yves Citton, EUR ArTec, Université Paris 8
Camille Claverie, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Sarah Cordonnier, ELICO, Université de Lyon 2
Valérie Croissant, ELICO, Université de Lyon 2
Jean-Marie Dallet, TEAMED, Université Paris 8
Mélanie Dulong de Rosnay, CIES, CNRS
Karën Fort, STIH, Sorbonne Université
Sarah Labelle, LabSIC, Université Paris 13
Hervé Le Crosnier, C&F éditions
Clément Mabi, Costech, Université Technologique de Compiègne
Céline Morin, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Francesca Musiani, CIES, CNRS
Cécile Payeur, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Vincent Puig, IRI, Centre Pompidou
Franck Rebillard, IRMÉCCEN, Université Sorbonne Nouvelle – Paris 3
Claire Scopsi, DICEN-idf, CNAM
Alexandra Seammer, CEMTI, Université Paris 8
Antonin Segault, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Marta Severo, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Yves Sintomer, CRESPPA, Université Paris 8
Daniel Siret, UMR AAU, ENSA Nantes
Cécile Tardy, Geriico, Université de Lille
Olivier Thuillas, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Matteo Treleani, SIC.Lab Méditerranée, Université Nice Sophia Antipolis
Stéphanie Wojcik, CEDITEC, Université Paris Est Créteil
Manuel Zacklad, DICEN-idf, CNAM
Comité d’organisation
Romain Bigay, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Irene De Togni, DICEN-idf, Université Paris Nanterre
Marta Severo, DICEN-idf, Université de Nanterre